Les médecins de Montréal ont déclaré la guerre à des souvenirs douloureux. Leur arme principale est le médicament qui abaisse le niveau de l'hormone cortisol dans le sang. Cette hormone est associée au stress.
Les scientifiques croient que l'apprentissage du contrôle de l'hormone peut affaiblir les mauvais souvenirs. 33 volontaires ont pris part à l'expérience. On leur a demandé de se souvenir d'une histoire - une séquence d’évènements neutres et négatifs. Trois jours plus tard, les participants ont été divisés en trois groupes. Les volontaires du premier groupe ont reçu le metirapone (un médicament qui inhibe la synthèse de cortisol). L'autre groupe a reçu une double dose du même médicament. Les personnes du troisième groupe ont reçu un placebo.
Après avoir reçu le metirapone, les participants ont été invités à rappeler et à raconter l'histoire mémorisée par eux. Quatre jours après la prise du médicament, metirapone avait déjà été enlevé du corps, et les bénévoles ont été invités à rappeler l'histoire. Il s'est avéré que les participants de l'étude qui avaient reçus une double dose de «médicaments pour les mauvais souvenirs», ne pouvaient pas se rappeler les épisodes des histoires négatives, mais facilement rappelés des évènements neutres. Après 4 jours, les souvenirs ne sont pas revenus.
Les scientifiques ont l'intention de continuer à étudier les médicaments qui peuvent affecter la mémoire. Cela devrait aider à traiter les traumatismes psychologiques graves.